décrivez et expliquez le fonctionnement du comtat venaissin

119 ADV, AM Venasque, BB 15, fol. cit., p. 298). L’évêque Zoen Tencarari et les Avignonnais, Paris, 1908, p. 258) ; c’est lui qui est évoqué en 1204. 179 ADV, B 6, fol. 5- Quel type de produits est vendu par l'entreprise du doc .4 ? 13 Cartulaire de la commanderie de Richerenches, n° 128, p. 121-122 et le commentaire sur les coseigneurs, p. XCII-XCVI. 396, octobre 1226 ; voir ci-dessus la n. 48 ; cf. 41La taille relativement importante du village a sans doute favorisé la survie de cette institution quelque peu anachronique. Il dura un peu plus longtemps que celui d’Avignon. De même en avril 1404, parmi les trois syndics de la communauté de Caderousse se trouvait le noble Raymond d’Ancézune, représentant de la famille de coseigneurs la plus illustre125. 139 B.M. par exemple ADV, B 6, fol. Les Trimond tirent leur patronyme de « Trimond de Védène », mentionné avec ses frères comme seigneur en 1129 (Ibid., n° 114, p. 124). On passa ainsi d’une coseigneurie aux droits diffus entre copartageants à une coseigneurie de partition, qui semble presque «taillée à la serpe». En 1235, les trois coseigneurs étaient Dragonet de Montauban, Guillaume de Mondragon et Hugues de Caderousse. I. Certains menaient à leur profit un véritable remembrement seigneurial qui leur permettait d’accroître leur pouvoir. Cela dit, cet argument n’est pas recevable pour une autre localité où le consulat du ban perdura. ADV, 3 E 26/94, fol. Origine du Comtat Venaissin et de sa dénomination Les thèses en présence. Les premiers réclamaient le pouvoir de nommer, comme ils le faisaient auparavant, deux consuls par an (en surplus de ceux des coseigneurs? cit., p. 754. Il y a plusieurs actes d’hommage similaires notamment en 1274-1276 et en 1320 (Ibid., fol. Son successeur, Alphonse de Poitiers, parvint à contrôler environ le cinquième des habitants : en 1269, cinquante-quatre feux se trouvaient sous sa seigneurie directe tandis que les coseigneurs en contrôlaient deux cent deux41. cit., non paginé [p. 4-5]. En août 1209, il prêta lui-même hommage à l’évêque Guillaume de Monteux, en compagnie de son frère Geoffroy de Barbentane, de Raymond de Boulbon et de Pierre Alberic, tuteur des enfants de feu Rostan de Barbentane ; cf. Drapeau du Comtat Vaucluse Drapeau du Vaucluse Le Comtat Venaissin dans ses limites au XIIIe siècle 1791 C'est le 28 février 1276 qu'apparaît pour la première fois, en tant que telle, dans l'histoire, la communauté juive de Carpentras, exemplaire pour toutes les autres communautés judaïques du Comtat Venaissin. L’une des plus anciennes concerne Noves, un fief impérial de l’évêque d’Avignon, enclavé en Provence. 16r-18v (19 février 1409). Voir aussi D. Carraz, L’ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312). 48 B.M. Liste des communes du Comtat Venaissin. Avignon, ms 4045, fol. En mars 1221 toutefois, ils finirent par approuver la sentence arbitrale qui fixa leurs devoirs de vassaux86. À Caumont en 1396, il y avait même quatre bayles actifs en même temps, pour chaque coseigneur154. Mais on retrouve les deux éléments clefs : l’agrégation aux coseigneurs de simples nobles et de notaires et l’émergence politique du peuple. En première hypothèse, cela semble surtout vrai pour les nobles de moindre rang, comme on le constate dans les coseigneuries fractionnées de Venasque, Lagnes et Ménerbes en particulier. 272, fol. Elle ne peut être tranchée que si l’on dispose de documents notariés. Mais la comparaison s’arrête là car les coseigneurs de Caderousse parvinrent pendant tout le Moyen Âge à conserver des droits importants, exercés désormais par un bayle commun90. On apprend ainsi que le dominium castri était divisé en deux quartiers : le bref (breve) supérieur et le bref inférieur. 154v-155r). 108 B.M. L’exemple des familles d’Agoult-Simiane, de Baux et de Marseille, Paris, 2002, p. 229-233, et Saignon, diagnostic, étude de site, Apt, s.d. Doc. Voir la vidéo. ADV, 3 E 26/2605, fol. Les familles de coseigneurs, alors en voie d’extinction, vendirent leurs droits. 29 Cf. Nous verrons le cas particulier de Sorgues qui faisait partie du territoire (districtus) d’Avignon. 95 En 1253, un des seigneurs de Ménerbes, Guillaume de Pertus, était vassal du comte de Toulouse (B.M. cit., p. 84, 90, 91, 92, 94, 115). Seul le comte méritait le nom de seigneur; les anciens coseigneurs s’étaient fondus dans la masse des chevaliers. Richerenches était au départ un simple lieu-dit du territoire du castrum de Bourbouton, une localité aujourd’hui disparue située au sud-ouest de Valréas. Grâce à ce système, les parts de coseigneurie avaient été démultipliées pour s’adapter au nombre pléthorique de coseigneurs. Tout naturellement, ce «modèle avignonnais» exerça une influence sur les consulats voisins. Même si le pape conservait encore quelques droits à Maubec, Guy de Pesteil en fut généralement considéré comme le seul seigneur car il avait investi dans le village. Carpentras, ms. 557, fol. À Monteux en 1253, les sept huitièmes de la juridiction sur la bourgade étaient tenus par Barral de Baux et le huitième restant par les frères Rostan et Geoffroy de Venasque qui faisaient hommage à l’évêque de Carpentras. 64Ce patrimoine seigneurial ne resta uni que quelques décennies. 96r (3 octobre 1398). 66Mais la coseigneurie ne peut pas être considérée comme anachronique à la fin du Moyen Âge. Ce type de situation mixte provenait de confiscations, d’achats, mais aussi des abus des officiers qui profitaient parfois du décès des nobles pour récupérer des biens et des droits et ainsi étendre le domaine comtal. Carpentras, ms. 562, fol. Sis au carrefour du Duché d’Uzès, de la Drôme provençale et du massif des Alpilles, le territoire du Comtat Venaissin, ancien grenier à blé, a su préserver tout son charme et son authenticité. 129v-130r (27 septembre 1379) ; 3 E 26/77, fol. Une véritable ligne de démarcation coupa le village, sinuant dans les rues, mais laissant l’église et sa place communes60. Le consulat put se maintenir pendant tout le xiiie siècle, avec un nombre de consuls passant de cinq à deux87. Synthèse : Décrivez et expliquez le fonctionnement de l'espace agricole du Comtat Vanaissin. Il est ensuite relativement bien connu jusqu’à sa disparition en 1236. À Mormoiron également, de tels abandons de droits eurent lieu. En 1251, Beaumont-du-Ventoux était une coseigneurie familiale partagée en deux parts égales : l’une détenue par Guillaume de Beaumont, l’autre par les frères Serenus, Ricaud et Rostan de Beaumont144. Le Comtat Venaissin : une région agricole en mutation Les cultures maraichères et fruitières qui jouent un ... emplois (3%), les espaces agricoles occupent plus de la moitié du territoire et la France est le 1er pays agricole de l’Union européenne et 5e exportateur mondial de produits agricoles, ce qui apporte 66 milliards € de recettes. cit., p. 182). 434 (cahier, fol. En 1269, on comptait cent-neuf feux dans le premier (in majori brevi), et dix-huit feux à peine dans le second (in parvo brevi)138. 20 On y compte dix-sept coseigneuries environ sur vingt-six fiefs. Selon le premier, une veuve et son fils et deux autres nobles vendirent au sénéchal le dix-huitième de la seigneurie pour 5555 sous raymondins. Châteaurenard L' Tarascon Montpellier Espaces bâtis O Marchés d'intérêt national Autoroutes Voies ferrées 2. 56Pour les simples évêques, de telles interventions étaient hors de portée. 3 Voir R.-H. Bautier, J. Sornay, Les sources de l’histoire économique et sociale du Moyen Âge. 41 (8 octobre 1488). Une éminée représentait environ 775 m2. 88 B. Bedos, Corpus des sceaux français. 26Avant d’en arriver à cette «séparation de biens», les coseigneurs s’entendaient en général pour rendre viable la coseigneurie grâce à une cour commune administrée par un bayle, ou plusieurs parfois61. Le blasonnement des armoiries du Comtat Venaissin est : de gueules, à deux clés d'or, passées en sautoir et liées d'azur. À Valréas, siège de judicature, des coseigneurs mineurs furent tolérés et purent se maintenir166. Les comtes de Toulouse y avaient combattu avec virulence le pouvoir territorial des évêques allant jusqu’à incendier la cité. Le chevalier Guillaume de Sors (ou mieux de Sos) fut notamment consul en 1210-1211 et 1214-1215 (Ibid., p. 260, 261, 298) Le chevalier Vairanus fut consul en 1213-1214 et 1223-1224 (Ibid., p. 261, 263, 298) ; il était en fait frère de Guillaume de Soz (Cartulaire du chapitre de Notre-Dame des Doms, p. 182). Les deux groupes se distinguaient notamment dans le domaine fiscal. 36 Histoire d’Avignon, Aix-en-Provence, 1979, p. 154 (Jean-Pierre Poly). L’acte mentionne quatorze coseigneurs, issus de neufs familles différentes, mais il est aussi fait allusion à des coseigneurs absents et deux effectivement prêtèrent hommage ensuite38. 3, original du 15 mars 1317). Après la mort de Guillaume Astoaud, cette partie échut à sa sœur, Cécile qui, en se mariant en 1374, fit de son époux, le chevalier limousin Jean Maubernard, un coseigneur de Velleron184. 76 Il y une relative instabilité du nombre des consuls et de la durée de leur mandats, cf. Ce système fut durable. La marge d’erreur est toutefois non négligeable car les campagnes d’hommage n’étaient pas systématiques. Ses prétentions inquiétèrent l’évêque de la cité qui s’en plaignit au comte de Toulouse. 28Parmi les consulats de Provence, celui d’Avignon est le plus ancien – puisqu’il existe probablement dès 1129, soit un peu avant celui d’Arles (1131) – et l’un des plus puissants du point de vue politique, surtout à partir du début du xiiie siècle. Achat Avignon Et Le Comtat Venaissin à prix bas sur Rakuten. Quant au médecin de Carpentras, Étienne Bruni, il devint le plus important coseigneur de Lagnes au début du xve siècle, avant de faire faillite195. Il ne fallut pas moins de cent-dix-neuf transactions, échelonnées jusque dans les années 1180, pour que les Templiers assurent une main-mise à peu près complète sur le territoire, en récupérant les terres et les parts de seigneurie dispersées7. Synthèse : Décrivez et expliquez le fonctionnement de l'espace agricole du Comtat Vanaissin. Véritable fil rouge de cette promenade le canal est la clef qui vous apportera tout au long de votre parcours une compréhension sensible des paysages. Par ailleurs, depuis son origine, le consulat de Venasque était associé au ban pesant sur le territoire. 26 Guillaume-Hugues Retranni était consul d’Avignon en 1200-1201 (L.-H. Labande, Avignon au xiiie siècle. Paris est à 2h40 au départ de la gare TGV d’Avignon et l’aéroport international de … Sur le domaine comtal à Vaison, voir par ailleurs Ibid., fol. Cette bipartition existait depuis 1185 et continua jusqu’en 1419, quand l’évêque de Vaison put acquérir la part laïque détenue par la famille du Puy (B.M. Mais ce n'est pas tout. Pour l’Isle-sur-la-Sorgue, on relève la présence d’un juge entre 1225-1228, Geoffroy Jaucelin (un juriste avignonnais), et d’un podestat, en mai 1228, Giraud Amic, aidé d’un viguier et deux clavaires. 85v-87v (28 avril et 7 mai 1391). On désigne aussi ce manuscrit comme le « terrier » ou le « polyptyque du Venaissin », ce qui est réducteur. 20Au début du xive siècle, mise à part la cinquena Guillemi Gaufridi acquise dès 1226 et qui était intégralement à l’évêque, toutes les autres étaient partagées inter dominos et parerios dicti castri de Venasca. 97r (28 janvier 1375). et consulum. 23r). 63v-64r (mars-avril 1363). Dans le cas des nobles étrangers s’implantant en Comtat, les choses apparaissent avec plus de clarté. 187 B.M. On y repère encore au xive siècle de nombreux frères ou cousins et leur patrimoine semble continuer à s’amenuiser, comme c’est le cas aussi pour toute une frange de la noblesse urbaine ou villageoise. Le fief passa ensuite à son fils Guillaume Maubernard, puis à la fille de celui-ci, Constance, qui le vendit en 1441 au professeur de droit avignonnais Antoine Virron185. Carpentras, ms. 562, fol. 11 U. 51r (8 juillet 1362), 55v (vice-bayle de la cour). 184 Sur Jean Maubernard, cf. Comme exemple de tripartition, nous pouvons rappeler la situation de Cavaillon en 1246 où officiaient les agents de l’évêque, du comte de Toulouse et de Guidet de Cavaillon153. 195 M. Zerner, Un notable dans un village : maître Étienne Bruni à Lagnes (Vaucluse), 1404-1416, dans Annales du Midi, 102, 1990, p. 187-195. Cette moitié fut donc d’abord divisée en deux : la première part (équivalant donc au quart de la seigneurie totale) appartenait à la famille de Solérieux; la seconde part faisait partie du patrimoine de «ceux de Gigondas» et fut subdivisée en trois au sein de ce groupe familial : un tiers à «ceux de Valréas», parmi lesquels figuraient les Bellon qui vendirent leur part en 1147 et deux tiers qui furent eux-mêmes partagés en trois parts... La première de ces subdivisions était celle d’Isarn et de Guillaume Isarn; la deuxième appartenait à Raymond de Gigondas et son fils Bertrand. Tantôt les coseigneurs formaient une cour commune, tantôt ils disposaient de leur propre bayle, contrôlant les hommes et les terres qui dépendaient d’eux. Là encore, les familles Raymond et Geoffroy étaient bien implantées dans la cité épiscopale32. 2 Barbentane était dans la même situation, mais il s’agit d’une coseigneurie tout comme Noves à l’origine, comme nous le verrons. Les deux familles les plus représentées étaient les de Caderousse et les d’Ancézune. La famille Malvesin était très importante et donnait son nom à un péage avignonnais ; Guillaume Malvesin apparaît même à la tête des chevaliers de la ville en 1215, et fut consul en 1210-1211 (Ibid., p. 260, 297). 74 V. Laval, H. Chobaut, Le consulat seigneurial, p. 6-7. 17v (1414), 60r (1402) ; BB 16, fol. Les îles du Rhône furent très disputées entre le Languedoc royal d'une part et le Comtat ou Avignon terres d'Eglise d'autre part. Arrêts de son parlement tenu à Toulouse et textes annexes, 1249-1271, éd. cit., p. 22). 45 B.M. 41 Cf. 127r (1420), 141v (1424) ; AM Venasque, BB 16, fol. L’hommage de 1236 des coseigneurs au comte de Toulouse clôt cette phase consulaire89, la même année donc que prit fin le consulat de L’Isle. Ibid., p. 2-3. 21v-22v, 25v (1412). 35A priori, il est difficile d’envisager un consulat purement seigneurial avec moins d’une dizaine de coseigneurs. Fait significatif, au milieu du xive siècle encore, la coseigneurie était généralisée dans la judicature de Valréas20. VII. 120 ADV, AM Venasque, BB 15, fol. 21 Nos de Novis, ego scilicet Garcinus et Raynoardus frater ejus et ego Petrus de Novas, et ego Guillelmus frater ejus, nepotes videlicet supradictorum, et ego Guillelmus Raynaldus et nos de Alamannone, ego scilicet Aldebertus, et ego Imbertus, et ego Guillelmus, frater eorum, et ego Rostagnus Imbertus [...] (M. Mielly, Trois fiefs de l’évêché d’Avignon. Les villages tels que l'Isle-sur-la-Sorgue ou Cavaillon débordent de charme et d'authenticité. Ses descendants formèrent plusieurs branches, à la puissance contrastée, du noble de Cavaillon ou d’Avignon, au puissant seigneur féodal181. par la suite] (ou Inguimbertine) de Carpentras qui est à l’origine de l’expression « livre rouge du comte de Toulouse ». 5 Nos sources principales ont été les registres d’hommages (Archives départementales de Vaucluse [ADV], B 5, B 6, B 7) et plusieurs levées de tailles, de 1356 (Archivio Segreto Vaticano [ASV], Cam. 84 In villa de Insula dominus comes habet domum suam et totam juridictionem et omnia ad merum et mixtum imperium pertinentia, excipitur tamen quedam particula modica et multum intricata que ad quosdam milites qui non vendiderunt jus quod habebant in juridictione dicitur pertinere (B.M. 134 U. 454 (7 août 1290). 181 Pour la généalogie de cette famille, cf. cit., p. 35. Catalogues d’actes, Thèse de doctorat, Université de Provence Aix-Marseille I, 2000, p. 102, n° 266 (1er juillet 1252), p. 107, n° 282, 283, 284 (4 et 6 mars 1258). Mais l’action conjointe avec trois syndics représentant la communauté finit par s’imposer : deux populaires et un représentant des nobles128. Noves, Agel et Verquières des origines à 1481, Uzès, 1942 [rééd., Uzès, 1981], p. 77 n. 1). et consulum. De façon étonnante, les Raynoard ne sont pas mentionnés en 1253, et n’apparaissent pas non plus dans les hommages faits en 1251 à Alphonse de Poitiers (voir note suivante). Cela ne fit sans doute que retarder l’échéance, d’autant que le comte avait des droits à La Roque-sur-Pernes106. Chaque coseigneurie constitue une structure de pouvoir avec ses particularités, son histoire propre, et une durée de vie qui allait de quelques années... à quelques siècles. cit., p. 323-324). 61 Le bayle disposait d’auxiliaires comme crieurs, notaires et clavaires. -Crillon devient duché, le 27 septembre 1725, pour Louis de Berton des Balbes ; les Berton de Balbes sont faits ducs-pairs en 1817, sous la Restauration. 1 – La région du Comtat Venaissin au milieu du xiv. Le nombre de ces pariers resta relativement stable (cinq ou six en général) pendant le reste du Moyen Âge, à l’inverse des coseigneurs supérieurs qui disparurent de la scène au bénéfice de leur suzerain18. cit., non paginé [p. 3-4 de l’article]. 11Hors de Saint-Paul, il en allait tout autrement. 137 Pour le détail du partage du pouvoir, voir H. Dubled, Le domaine comtal dans le diocèse de Vaison au temps d’Alphonse de Poitiers, dans Provence historique, 20, 1970, p. 11-24, ici p. 13-16, 18. 6La commanderie se forma à partir de 1136 grâce à Hugues de Bourbouton qui lui donna ses biens, suivi par un vaste groupe de parents et d’alliés. Voilà des années et des années que nous voyons flotter au dessus des mairies du département… Chevalier, Regeste dauphinois, II, Valence, 1913, no 8946, col. 537 ; A. Prudhomme, La charte communale de Veynes (Hautes – Alpes), 17 novembre 1296, dans Nouvelle revue historique de droit français et étranger, 9, 1885, p. 527-557 : p. 538,540, 543. L’organisation politique de Caderousse était donc à géométrie variable. La première, celle d’Hugues de Bourbouton, lui venait de son père Bérenger, et n’entra en totalité dans le patrimoine des templiers que sous son fils Nicolas, qui se fit également templier. 4 : Qu’est-ce qu’un MIN ? Dans ce cas, les coseigneurs étaient particulièrement puissants et purent «étouffer» le consulat. 191 Cf. 25 [...] et ex alio latere, inter dominos de Sancto Saturnino, videlicet, Laugerios de Insula et Retrannos de Avinione et infantes Guillelmi de Sancto Saturnino et nepotes eius et Guillelmum Malvicini et infantes Elisiardi et Guillelmum de Sors et Vayranum et Raysosum et Ribaltam (Cartulaire du chapitre de Notre-Dame des Doms, éd. Avignon, ms. 4041, fol. 8v-9r (8 mars 1405). cit., p. 135). C’est d’abord en fonction des ramifications lignagères, des pratiques successorales et des alliances que les fiefs se transformaient. 81 Ibid., p. 20-22, 37-39. 21Prenons un exemple qui n’est pas le plus complexe52. Une charte de donation en faveur des templiers de Richerenches révèle qu’en 1136, l’évêque Pons de Grillon avait à ses côtés trois familles de coseigneurs : Bertrand Viader et ses frères, Guillaume de Saint-Paul et son frère Pierre Artaud, Péregrine et son fils Pierre de Donzère13. Ils disposaient d’une bulle commune et avaient le droit d’instituer des notaires156. Le fils de Guy de Pesteil, portant le même nom, vendit en effet ses possessions comtadines pour se concentrer sur ses terres françaises. 31r). Alphonse de Poitiers reconnut le caractère illégitime de ces dons et fit restituer le ban109. À partir des années 1320, les registres de notaires commencent à être conservés. De nouveau, les tensions rejaillirent en 1325; le viguier de Mormoiron intervint même pour condamner les coseigneurs113. ADV, 3 E 38/17, fol. cit., p. 97 n. C’est seulement par un acte d’août 1200, une vente en faveur du monastère de Sénanque, que l’on apprend son existence. 63À côté de ces coseigneurs d’un nouveau profil social, les nobles n’étaient pas forcément marginalisés. Situation identique à Puyméras où le pouvoir était partagé entre une branche de la famille des Baux et les du Puy; chacun des coseigneurs disposait d’une forteresse152. La deuxième part était celle de Géraud de Bourbouton, oncle d’Hugues de Bourbouton, et de son fils Bertrand. Pour les familles de barons en effet, le droit d’aînesse était la meilleure façon de garantir l’indivisibilité du fief. Gallia christiana novissima, VII, n° 328, col. 95 et n° 347, col. 110-112. Le Comtat Venaissin comptait environ cent treize villes, villages et hameaux au milieu du xive siècle. 14 Cartulaire de l’évêché de Saint-Paul-Trois-Châteaux, avec une notice sur le Tricastin au xiiie siècle, éd. cit., p. 12. Le limousin Guy de Pesteil, apparenté à Clément VI et Grégoire XI, s’imposa ainsi en quelques années comme un puissant vassal, sans acheter pourtant de seigneurie plénière196. Malbois, Vinsobres (jusqu’à 1343), dans Bulletin de la Société d’archéologie et de statistique de la Drôme, 60, 1926, p. 284-295 : p. 292-293. En 1269, quinze feux dépendaient du seigneur laïque, Bérenger Roger, et soixante-douze feux de l’évêque de Vaison147. 4Nous nous contenterons ici de simples aperçus portant sur une tranche chronologique plus ample, en privilégiant dans un premier temps deux questions pour lesquelles le terrain d’étude choisi apporte des éclairages originaux : le processus de partage et de fractionnement des seigneuries, puis l’organisation communautaire des coseigneurs qui étaient parfois suffisamment nombreux pour constituer un véritable corps politique. 13r-13v, 33v-34r. Selon le second, huit coseigneurs cédèrent les trois-quarts d’un autre dix-huitième, pour 4167 sous. Le symbole de cette nouvelle richesse est la grande enquête domaniale conduite en Venaissin en 1253 pour le compte d’Alphonse de Poitiers, qui comprend une synthèse sous forme d’inventaire des droits, fiefs, revenus et propriétés du comte et les procès-verbaux des interrogatoires menés dans chaque localité4. Il continua à acquérir des terres188. 4r (1421), 4v (1421), 5r (1426), 6r (1430), 8r (1430). À la fin du xiiie siècle, trois coseigneurs se partageaient Villes-sur-Auzon. Le sceau consulaire, de cire jaune, comporte à l’avers un gerfaut, la tête tournée à droite, et au revers deux tours crénelées et maçonnées; la légende étant : dominorum sigillum. Le Comtat Venaissin propose également un atout majeur à ses occupants, l’accessibilité. Cette victoire juridique semble avoir été décisive car au xive siècle, Mormoiron disposait de consuls, et non de syndics, pour représenter les intérêts de la communauté110, ce qui est exceptionnel. Carpentras, ms. 557, fol. consulum. Alphonse de Poitiers ordonna de restituer aux deux parties ce qui avait été pris. Le village entra dans la pleine seigneurie d’Alphonse de Poitiers100. À Venasque, le partage égalitaire semble la norme entre frères, quitte à subdiviser des parts infimes de dominium. Doc. Les documents les plus anciens sur Gordes sont dispersés principalement dans les liasses M 565, M 566 et M 567. Carpentras, ms 557, fol. La cinquena de Insula (qui était appelée aussi de Turre Veteri du nom de la famille qui y possédait l’essentiel des biens53) fut d’abord divisée en deux parts égales. Avignon, ms 4047, fol. 3r). Carpentras, ms. 557, fol. Or ce droit était mis à mal par plusieurs habitants, au nombre de quarante ou cinquante (sur une ville comptant alors trois cent vingt feux), qui avaient cédé au comte le droit de percevoir les bans sur leurs terres. cit., p. 133). Avignon, n° 367, col. 119-121 (8 avril 1212). En représailles, les coseigneurs multipliaient les prélèvements et «exactions». Le point d’équilibre fut un pariage entre les évêques et les papes, avec une cour commune dont les officiers étaient nommés en alternance par chacun d’entre eux175. Cette moitié fut elle-même divisée entre parents en six parts. 191r-201v), de 1362 (éditée par L.-H. Labande, L’occupation du Pont-Saint-Esprit par les Grandes Compagnies (1360-1361), dans Revue historique de Provence, 1901, p. 79-95, 146-164, ici p. 157-164) et de 1364 (ADV, C 127). 4r (1421), 4v (1421), 5r. 2124, fol. La coseigneurie a cependant une dimension politique qu’on ne saurait négliger. Pour compléter son pouvoir, le baron fit des achats auprès de chevaliers que l’on pourrait considérer comme des coseigneurs déchus. These seigneurial councils, particularly well illustrated at L’Isle-sur-la-Sorgue, have often been neglected by historians. En 1266, ce fait fut rappelé par la pétition des syndics de la communauté : elle précise que cela faisait plus de trente ans qu’ils élisaient chaque année quatre consuls pour prélever les revenus du ban. Ce dernier revendiquait la suzeraineté sur Monteux et contesta toute valeur à l’hommage fait par Barral de Baux à Alphonse de Poitiers145. Nous suivons de près cet article dans les lignes qui suivent. Ces six coseigneurs, avec Rostan de Podio Calvo, frère de Bertrand, avaient fait hommage à Alphonse de Poitiers le 11 mai 1251, à L’Isle sur la Sorgue, dans la maison de feu Raymondet de l’Isle (Bibliothèque nationale de France, ms n. acq. Mais d’un autre côté, chacun exerçait une seigneurie lourde sur ses hommes liges, avec droit de haute justice, et pouvait disposer de bayles particuliers157. 5). 171r (20 août 1405 : paiement des lods et trézain au trésorier du Comtat). 28r-28v (22 septembre 1363). 49Cela étant dit, en combinant les sources, il est permis d’expliciter plusieurs situations de coseigneurie étroite. 86v-92r (17 avril 1273). À Lagnes aussi, Guy de Pesteil était devenu un coseigneur de poids. Qu’est-ce que cela nous montre sur le Comtat-Venaissin (réfléchissez notamment en termes de quantité et de transport et appuyez-vous aussi sur le document 1) ? Le deuxième tiers était à Guillaume Bertrand, fils du susdit Pierre de Turre Veteri. 42 Ce bayle est attesté au moins depuis 1302 (J. Girard, Les États du Comté Venaissin depuis leurs origines jusqu’à la fin du xvie siècle, Paris, 1908, p. 33 n. 9). 46Après avoir évoqué quelques «spécimens» de coseigneuries remarquables par leur fractionnement et le lien entre consulat et coseigneurie, il y a lieu d’aborder les situations plus communes, que l’on rencontre largement dans le Midi et ailleurs. 124 ADV, 3 E 22/10, fol. Par ailleurs, toute vente de seigneurie ou de parts de seigneurie devait être autorisée par l’administration, qui prélevait les lods et trézain. Question 1 - Localisez et situez le Comtat Venaissin. 157 Voir les exemples concernant notamment Hugues de Caderousse en 1285 et 1302 (Ibid., p. 88-90). Carpentras, ms. 562, fol. En dépit de ses lacunes (notamment concernant les arrière-vassaux), l’enquête de 1253 constitue un jalon majeur pour l’histoire des seigneuries comtadines. VII. Dans plusieurs documents, les mots consules et domini sont véritablement interchangeables72. cit., p. 524 n. 131, p. 631, 637, 638). Le bayle était un agent qui devait rendre des comptes. En avril 1230, le chevalier Bertrand Alfant et son fils du même nom confirmèrent la vente de la tour faite par Raibaud Itier (Ibid., fol. El Comtat Venaissí (en occità: lo Comtat Venaicin o la Comtat i antigament lo/la Comtat de Venissa) és una regió històrica d'Occitània, entre el Roine, Mont Ventoux i Durença, comprenent les villes de Cavalhon, Carpentràs i Vaison, bé que la ciutat principal és Avinyó.Actualment és integrada en el departament de la Valclusa, a la regió de Provença-Alps-Costa Blava. Cette semaine, on vous emmène dans le Comtat Venaissin, terre du Vaucluse, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Découvrez ici leur origine géographique et leur étymologie ! », Marc Foujols : « Avec le recul du nombre de ventes, les prix ne devraient pas augmenter », 5 questions sur le marché du luxe pendant le confinement à Laurent Demeure, S'offrir une résidence secondaire à deux heures de Paris, Dernières annonces de location de vacances, Le grand Trophée de la plus belle restauration, Diffusez vos plus belles annonces dans un écrin de luxe. cit., n° 70, p. 46-49 (24 octobre 1254). Son père était décédé en 1405 selon un acte faisant intervenir sa veuve, Douce [Castelan] (B.M. Les coseigneurs avaient un rôle important dans ces petits consulats, dont la tâche essentielle se limitait le plus souvent au prélèvement des bans, soit le degré minimal du pouvoir seigneurial.

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