tyrannie de la minorité tocqueville
A Gateway to Selected Documents and Web Sites, Tyrannie de la Majoritéextrait deDe la Démocratie en Amérique, vol I Un écrit magistral sur la tyrannie et le servilisme que la démocratie (c'est-à -dire la tyrannie de la majorité) entraîne partout et auprès de tout le monde. Il n'y a pas, à vrai dire, de gouvernement mixte (dans le sens qu'on donne a ce mot), parce que, dans chaque société, on finit par découvrir Premièrement, une constitution peut fournir une protection supplémentaire à des droits et libertés fondamentaux qui, sans elle, ne seraient pas hors d'atteinte de l'action gouvernementale. ». Cette concentration des pouvoirs, en même temps qu’elle nuit singulièrement à la bonne conduite des affaires, fonde “le despotisme de la majorité”[2]. Un écrit magistral sur la tyrannie et le servilisme que la démocratie (c'est-à-dire la tyrannie de la majorité) entraîne partout et auprès de tout le monde. II n'y a pas donc sur la terre d'autorité si respectable en elle-même, ou revêtue d'un droit si sacré, que je voulusse laisser agir sans contrôle et dominer sans obstacles. Son approche est totalement originale, passant dune philosophie normative qui prévalait chez les Classiques (Montesquieu, Rousseau ou les Grecs) à une approche descriptive et clinique de la démocratie. », « La domination du grand nombre par le petit nombre, nous l'appelons tyrannie : la domination du petit nombre par le grand nombre est tyrannie aussi, mais d'une nature moins intense[6]. N'oublions pas non plus qu'il a souvent existé plus de liberté culturelle et spirituelle sous un pouvoir autocratique que sous certaines démocraties, — et qu'il est au moins concevable que sous le gouvernement d'une majorité homogène et doctrinaire, la démocratie soit aussi tyrannique que la pire des dictatures. Obama, Tocqueville et la révolte de la minorité blanche . On s’en méfie, on les confond avec les sociétés secrètes, illégales. Résumé. Pour moi, je ne saurais le croire ; et le pouvoir de tout faire, que je refuse à un seul de mes semblables, je ne l’accorderai jamais à plusieurs[5]. Le jury, qui représente la société, doit-il avoir plus de puissance que la société elle-même 441, à la p. 455). ... la tyrannie européenne les a rendus plus désordonnés et moins civilisés qu’ils n’étaient déjà. Dans l’intervalle, le compromis constitutionnel fondateur, qui avait pour but d’empêcher une tyrannie de la majorité, risque de déboucher sur une tyrannie de la minorité. Quand une société en vient à avoir réellement un gouvernement mixte, c'est-à-dire également partagé entre des principes contraires, elle entre en révolution Personne pense-t-il qu’un tel acte législatif serait défendable ? Qu'est-ce donc une majorité prise collectivement sinon un individu qui a des opinions et le plus souvent des intérêts contraire à un autre individu qu'on nomme la minorité? Les lois promulguées par le Parlement sont de portée générale et s'appliquent à tous sans exception[12]. 3- La tyrannie de la majorité : Ce qui caractérise en politique la Démocratie de l’Aristocratie, c’est que la première est fondée sur la volonté générale dont parle Rousseau. Mais si de grandes violations de cette loi sont iniques, de plus petites le sont aussi. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On peut entendre par politiquement correct "le cercle de la pensée" tel que décrit par Tocqueville, ou l'empire moral de la majorité et la "tyrannie de l'opinion sociale", selon John Stuart Mill. La Constitution (considérée comme la loi suprême du pays) limite ses pouvoirs afin d'éviter qu'il en abuse (éviter « la tyrannie de la majorité ») et afin que soient préservées les valeurs constitutionnelles. affaires publiques. En tant que telle, elle n'est nullement infaillible. forts? Les hommes, en se réunissant, ont-ils changé de caractère? Dans son ouvrage De la démocratie en Amérique (1835), Alexis de Tocqueville traite du risque de la tyrannie de la majorité (ou « despotisme de la majorité »)[2]. Indice curieusement exercée au nom de la démocratie. La vidéo « Alain Soral – La tyrannie de la minorité » est disponible en VoD ! Ces risques ont en particulier été évoqués par les penseurs libéraux. Alexis-Henri-Charles Clérel, comte de Tocqueville, généralement appelé par convenance Alexis de Tocqueville, né à Paris le 29 juillet 1805, mort à Cannes le 16 avril 1859 [1], est un philosophe politique, politiste, précurseur de la sociologie et homme politique français.. Né dans une vieille famille de la noblesse de Normandie, il suit des études de droit et devient magistrat en 1827. Or, si vous admettez qu'un homme revêtu de la toute-puissance peut en abuser contre ses adversaires, pourquoi n'admettez-vous pas la même chose pour une majorité? Pour moi je ne le saurais le croire; et le pouvoir de tout faire, Découvrez sur decitre.fr Tyrannie de la majorité par Alexis de Tocqueville - Collection Carnets de l'Herne - Librairie Decitre « La démocratie est essentiellement un moyen, un procédé utilitaire pour sauvegarder la paix intérieure et la liberté individuelle. S'installe alors une sorte de servitude douce, la tyrannie d'une majorité - nécessairement oppressive à l'égard de la minorité - qui s'en remet à l'Etat tout-puissant, à charge pour lui d'étendre l'égalité des conditions et de veiller à la vie paisible et à la prospérité de chacun. Ces limitations, que tous voudraient mettre à la volonté de la majorité, sont exactement les limitations fixées par cette loi. Qu'est-ce donc qu'une majorité prise collectivement, sinon un individu qui a des opinions et le plus souvent DATE DE PUBLICATION: 2018-Apr-25. Pour bien comprendre l'étendue et l'importance des principes de la primauté du droit et du constitutionnalisme, il est utile de reconnaître explicitement les raisons pour lesquelles une constitution est placée hors de la portée de la règle de la simple majorité. Pour Tocqueville, il existe un empire de la majorité Les individus doivent se conformés à la majorité sinon ils risquent d'être marginalisés. Ils ont vu dans l'histoire un petit nombre d'hommes, ou même un seul, en possession d'un pouvoir immense, qui faisait beaucoup de mal ; mais leur courroux s'est dirigé contre les possesseurs du pouvoir, et non contre le pouvoir même. ou elle se dissout. Quand donc je refuse d'obéir à une loi injuste, je ne dénie point à la majorité le droit de commander; j'en appelle seulement de la souveraineté du peuple à la souveraineté du genre humain. Il affirme : « La volonté du peuple signifie en pratique la volonté du plus grand nombre [...] Il est donc possible que les « gens du peuple » soient tentés d'opprimer une partie des leurs ; aussi est-ce un abus de pouvoir dont il faut se prémunir au même titre qu'un autre. langage d'esclave. Deuxièmement, une constitution peut chercher à garantir que des groupes minoritaires vulnérables bénéficient des institutions et des droits nécessaires pour préserver et promouvoir leur identité propre face aux tendances assimilatrices de la majorité »[14]. La majorité reconnaît ces deux barrières, et s’il lui arrive de les franchir, c’est qu’elle a des passions, comme chaque homme, et que, semblable à eux, elle peut faire le mal en discernant le bien[3]. S’installe alors une sorte de servitude douce, la tyrannie d’une majorité – nécessairement oppressive à l’égard de la minorité – qui s’en remet à l’État tout-puissant, à charge pour lui d’étendre l’égalité des conditions et de veiller à la vie paisible et à la prospérité de chacun. La Cour suprême du Canada précise : « La légitimité de nos lois repose aussi sur un appel aux valeurs morales dont beaucoup sont enchâssées dans notre structure constitutionnelle. que je refuse à un seul de mes semblables, je ne l'accorderai jamais à plusieurs. Elle vient de Tocqueville et porte sur la « tyrannie de la majorité ». Or, si vous admettez qu’un homme revêtu de la toute-puissance peut en abuser contre ses adversaires, pourquoi n’admettez-vous pas la même chose pour une majorité ? NOM DE FICHIER: Tyrannie de la majorité.pdf. C'est pourquoi il demeure primordial de limiter le pouvoir du gouvernement sur les individus [...] Ainsi range-t-on aujourd'hui, dans les spéculations politiques, la tyrannie de la majorité au nombre de ces maux contre lesquels la société doit se protéger[7]. La tyrannie de la majorité réside ainsi dans l’oubli de l’intérêt général et la pénalisation de certaines parties de la population. », Influencé par Tocqueville, John Stuart Mill affirme dans son ouvrage De la liberté (1859), que « la tyrannie de la majorité » est l'un des maux contre lesquels la société doit se protéger. Or on assiste aujourd’hui à une autre forme d’asservissement : celle de l’espace public par les revendications identitaires de minorités, ou plutôt d’individus se considérant comme discriminés selon une dimension de leur être qu’ils affirment à la fois essentielle et minoritaire. Cela peut paraître inadmissible pour ceux qui considèrent qu'avoir peu de goût pour la chose publique ou la société est le signe d'un malaise ou d'une profonde aliénation, mais les tempéraments diffèrent, et trop d'enthousiasme pour des normes collectives peut conduire à l'intolérance et au mépris de la vie intérieure de chacun. Il y a des gens qui n'ont pas craint de dire qu'un peuple, dans les objets qui n'intéressaient que lui-même, ne pouvait sortir entièrement des limites de la justice et de la raison, et qu'ainsi on ne devait pas craindre de donner tout pouvoir à la majorité qui le représente. Nous nions le droit d’une majorité d’assassiner, d’asservir ou de voler, simplement parce que l’assassinat, l’asservissement et le vol sont des violations de cette loi, – violations trop flagrantes pour être négligées. ». Son exercice me parait au-dessus des forces de l'homme, quel qu'il soit, et je ne vois que Dieu qui puisse sans danger être tout-puissant, parce que sa sagesse et sa justice sont toujours égales à son ». », « Le pouvoir accordé aux tribunaux de se prononcer sur l’inconstitutionnalité des lois, forme encore une des plus puissantes barrières qu’on ait jamais élevée contre la tyrannie des assemblées politiques[4]. Les hommes en se réunissant, ont-ils changé de caractère ? Issue de "De la démocratie en Amérique", une analyse sur une des conséquences néfastes possibles de la démocratie. vivre sous d'autre lois. Notre Cour a souligné plusieurs fois que, dans une large mesure, l'adoption de la Charte (Charte canadienne des droits et libertés) avait fait passer le système canadien de gouvernement de la suprématie parlementaire à la suprématie constitutionnelle. Tyrannie de la majorité - Alexis de Tocqueville. " Qu’est-ce donc que cette loi, sinon la loi de pure équité, – la loi d’égale liberté ? Sinon, il doit être une troisième fois reconnu qu’il est une loi à laquelle la voix populaire doit déférer. Ils ne sauraient en transgresser les dispositions : en effet, leur seul droit à l'autorité qu'ils exercent réside dans les pouvoirs que leur confère la Constitution. Je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu'en matière de gouvernement la majorité d'un peuple a le droit de tout faire, et pourtant je place dans les volontés de la majorité l'origine de tous les pouvoirs. En d'autres mots, le principe du constitutionnalisme exige que les actes de gouvernement soient conformes à la Constitution. pouvoir. Pour lui, il faut empêcher la toute-puissance de la souveraineté du peuple par des contre-pouvoirs. B. Roth- La solution apparente est un double coup de théâtre : la disparition inattendue de Lindbergh au milieu de sa présidence, le coup d’état de Wheeler. Leur résolution pourrait-elle être justifiée ? TAILLE DU FICHIER: 4,32 MB. L'erreur est venue de ce que, voyant sans cesse les intérêts des grands aux prises avec ceux du peuple, on n'a songé qu'à la lutte, au lieu de faire attention au résultat de cette lutte, qui était le point important. Malgré la déférence dont font généralement preuve les gouvernements démocratiques envers ces droits, il survient des occasions où la majorité peut être tentée de passer outre à des droits fondamentaux en vue d'accomplir plus efficacement et plus facilement certains objectifs collectifs. L'auteur montre que l'égalité des conditions provoque l'atomisation du corps social et finit par engendrer le conformisme des moeurs et des opinions et installer une sorte de servitude douce, la tyrannie d'une majorité qui oppresse la minorité. Définition : Appareil politique absolu, détaillé, prévoyant et doux, qui sous le couvert du règne de la … De la démocratie en Amérique - Alexis de Tocqueville (1840) - Le concept de tyrannie de la majorité; Les partis politiques - Maurice Duverger (1651) - Les dynamiques partisanes; Les aides aux tournages en Europe et en Amérique du Nord : une guerre pour augmenter l'attractivité du territoire et éviter la … », « Mais la majorité elle-même n’est pas toute-puissante. Et ces individus détenteurs de la toute-puissance peuvent alors s’en servir contre les citoyens de la minorité. De même, les vieilles femmes ne tiennent aucun compte de l’avis des jeunes femmes, voire des jeunes hommes parce qu’elles ont pour elle la majorité du peuple des femmes qui gouvernent dans l’Assemblée des femmes. Sinon, il y a quelque chose à quoi son autorité doit être subordonnée. Il affirme : « Les démocraties sont naturellement portées à concentrer toute la force sociale dans les mains du corps législatif. Suis-je en contradiction avec moi-même? ISBN: 9782851973542. (Deuxième Partie : Chapitre VII). Supposez encore que de deux races vivant ensemble – Celtes et Saxons par exemple, – la plus nombreuse décidât de faire des individus de l’autre race ses esclaves. Obama réélu, l’Amérique est foutue. Prenons le cas canadien. Dans une démocratie, le peuple est souverain (suprématie ou souveraineté parlementaire)[10] et les décisions politiques (telles que l'adoption des lois) sont prises à la majorité conformément au principe démocratique[11]. Panarchy - Panarchie - Panarchia - Panarquia - ΠαναÏÏία - âæ±çµ±æ²»ä¸»ç¾© Le principe de la primauté du droit exige que les actes de gouvernement soient conformes au droit, dont la Constitution. 52(1) de la Loi constitutionnelle de 1982 : « La Constitution du Canada est la loi suprême du Canada ; elle rend inopérantes les dispositions incompatibles de toute autre règle de droit ». Prix de soutien : 5 €, 10 €, 20 €, 50 € ou 100 €. 3,00 ... Avis (2) Nous informons nos lecteurs qu'en raison de la nature immatérielle de cet article aucun remboursement ne pourra être demandé. Alexis de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, IV, 6, 1840 Premier écueil : la tyrannie de la majorité Je regarde comme impie et détestable cette maxime, qu’en matière de gouvernement la majorité d’un peuple a le droit de toute faire, et pourtant je place dans les volontés de la majorité l’origine de … La majorité dispose ainsi du pouvoir et dicte ses lois. »[citation nécessaire]. Dans Le Droit d'ignorer l'État (1850), Herbert Spencer pointe également ce problème : « Des superstitions politiques auxquelles il a été fait allusion précédemment, aucune n'est aussi universellement répandue que l'idée selon laquelle les majorités seraient toutes-puissantes.
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