équipe yougoslavie 1992

Le 27 juillet, au stade Centenario, 79 867 spectateurs, record de la compétition, assistent à la demi-finale. Le match, assez décevant dans le jeu, est dominé par les Yougoslaves. Écosse - Yougoslavie Chypre - France Au second tour ils ne font pas le poids face à l'Allemagne, pays hôte (0-2), la Pologne, championne olympique (1-2), et la Suède (1-2). Il dissout dans le même élan toutes les organisations, notamment les clubs sportifs, ayant trait à l'ancien pouvoir. Les Yougoslaves, qui peuvent compter sur une prometteuse génération de joueurs, terminent les deux coupes à la deuxième place[19]. Elle remporte le trophée à deux reprises, en 1934 et 1935[19]. Elle réalise une tournée en Scandinavie, affronte l'Autriche à Vienne, l'Angleterre à Londres, la France à Paris, l'Italie à Milan… En 1952, la sélection participe aux Jeux olympiques d'Helsinki, auxquels concourent six équipes d'Europe de l'Est. L'équipe de France va affronter demain à Belgrade l'équipe de Yougoslavie dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde qui se disputera en Angleterre en 1966. Défaite en 1948, 1952 et 1956, elle remporte finalemen… En Championnat d'Europe, la sélection atteint la finale dès la première édition en 1960 mais s'incline face à l'URSS. Avec l'éclatement du pays, l'équipe de Yougoslavie est mise en sommeil après le match de préparation pour l'Euro disputé à Amsterdam contre les Pays-Bas le 25 mars 1992 (défaite 2-0). Le professionnalisme étant proscrit des JO, les sélections d'Europe de l'Est, dont les joueurs étaient payés par l’État et donc considérés comme amateurs, ont connu un grand succès olympiques jusqu'au début des années 1980. Les deux équipes se quittent sur un score d'égalité (1-1)[8]. En mai 1899, Buli et quelques associés fondent une organisation, ébauche de fédération, baptisée Prvo srpsko druš stvo za igranje loptom (en français : « Première association serbe de jeux de ballon »), qui ne rencontre cependant pas un grand succès. Les joueurs yougoslaves, officiellement fonctionnaires, ne sont pas considérés comme professionnels et peuvent donc participer sans souci[33]. Simić cède son poste à Svetozar Popović, surnommé « Kika », un Serbe ancien footballeur international roumain. Le sélectionneur Pandaković laisse de plus sa place au Serbe Boško Simonović à quelques semaines de la compétition. Pendant l'été, une nouvelle Coupe des Balkans est organisée, à Bucarest. Les automatismes en sélection étaient facilités par l'obligation des joueurs yougoslaves de rester dans le pays jusqu'à leurs 27 ans[85], qui par conséquent se connaissaient parfaitement. Le but du 2-1 est contesté, un policier uruguayen ayant renvoyé la balle à Anselmo alors que celle-ci venait de sortir du terrain. Le 13 mai 1990, le choc opposant le Dinamo Zagreb à l'Étoile rouge de Belgrade (dont les supporters sont menés par Arkan) donne lieu à de graves incidents. Lors de la Coupe du monde 1998, les Serbo-Monténégrins (en tant que « République fédérale de Yougoslavie ») et les Croates ne s'inclineront respectivement qu'en 8e et en demi-finale, face aux Pays-Bas et à la France, pays hôte et futur vainqueur. En 1949 débutent les éliminatoires pour la Coupe du monde de football de 1950 organisée par le Brésil. Le groupe sélectionné fait logiquement la part belle aux joueurs du Građanski. En 1968, il faut deux finales à Rome à la Squadra Azzurra italienne pour l'emporter sur la Yougoslavie. D'importants mouvements de résistance se développent à travers l'ancien royaume et finissent par remporter la victoire militaire sur les forces d'occupation. Džajić brille par sa polyvalence, qui lui permet d'être aussi bien ailier, buteur, passeur que tireur de coup franc[54]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au premier tour des Jeux olympiques de 1928 à Amsterdam, la Yougoslavie affronte le Portugal, vainqueur du Chili en tour préliminaire, mais s'incline de nouveau (2-1), malgré un but de Mirko Bonačić[18]. Le Danemark, repêché par l'UEFA en tant que deuxième du groupe de la Yougoslavie, remportera le Championnat d'Europe. À partir de sa construction, le Stade de l'Étoile rouge accueillera les principales affiches, notamment la demi-finale de l'Euro 1976 perdue par la Yougoslavie. Par rapport aux éditions des années 1920 et 1930, le tournoi souffre de sa limitation aux joueurs non professionnels. Après le match nul de l'Espagne à Belgrade, Boškov a été remplacé par une équipe de techniciens autour de Miljan Miljanić. History. L'Équipe de Yougoslavie de football est éliminée en quarts de finale de la coupe du monde de football de 1990 par l'Argentine seulement 0-0 et 3-2 aux Tirs au but, après avoir joué à dix dès la 31e minute. Malgré les bons résultats du Partizan Belgrade et du Dinamo Zagreb sur la scène européenne, et l'éclosion de Velibor Vasović et du gardien Šoškić au Partizan, de Jerković, Marković et Zambata au Dinamo, la sélection n'obtient pas de résultat notable lors des compétitions suivantes[2]. Les éliminatoires pour la Coupe du monde 1966 ont alors démarré. La sélection est alors basée en grande partie sur l'effectif du FK Partizan Belgrade, champion national en 1947, et notamment son attaquant vedette Stjepan Bobek. 31 oct. 1990 (AMP) — Qualifications Suède 92: L'équipe de Yougoslavie a gagné sans grande difficulté contre l'Autriche mercredi sur le score de 4 à 1 (mi-temps: 2-1) dans le groupe 4 des éliminatoires du Championnat d'Europe de football. Solides à Belgrade en juin (0-0), les Scandinaves l'emportent à Malmö en septembre (3-2) et éliminent les Yougoslaves, qui connaissent là leur premier gros échec depuis la Guerre. Les Tchécoslovaques ouvrent la marque juste après la pause. En 1962, la Yougoslavie termine 4e de la Coupe du monde. La sélection traverse la compétition en touriste[68]. Quelques jours plus tôt, Osim avait démissionné à la suite du bombardement de Sarajevo par l'armée serbe. Les Serbes s'inclinent 8-0 sans toutefois démériter face une équipe bien plus forte et expérimentée[4]. Les deux stades sont détruits après la guerre. Par la suite, l'équipe qui disputera les qualifications aux Jeux olympiques ne sera plus l'équipe A mais une sélection olympique spécifique[2],[Note 6]. Le groupe pioche largement dans l'effectif du BSK Belgrade, principal concurrent du Građanski sur la scène nationale[Note 1], récent vainqueur du prestigieux Újpest FC[8]. Initialement prévu à Santiago, le match est déplacé à Viña del Mar après la qualification surprise de la sélection chilienne pour l'autre demi-finale, de sorte que seulement 6 000 spectateurs vexés assistent au duel slave. Partir pour la Yougoslavie en 1992. En septembre, la Seconde Guerre mondiale débute en Europe mais la Yougoslavie reste épargnée par les combats, de sorte que la sélection poursuit son activité : cinq matchs sont disputés en 1940, dont deux victoires sur l'Allemagne à Vienne puis à Zagreb. La Yougoslavie attaque les qualifications de la Coupe du monde de 1962, confiée au Chili, avec une ambition légitime. Armes du Royaume de Yougoslavie (1918-1941). En 1933, Boško Simonović passe la main à Branislav Veljkovic. Que se serait-il passé si Pancev et Cie avaient joué l’Euro ? La compétition est marquée par le jeu révolutionnaire déployé par les Pays-Bas, malgré leur défaite en finale face à l'Allemagne. Schrojf, assisté de ses montants, repousse les assauts yougoslaves. Lorsque l'équipe de Yougoslavie retrouve le terrain à la fin de l'année 1994, elle ne représente plus l'ensemble de l'ancienne république, mais seulement ce qu'il en reste (Serbie et Monténégro). Ni le roi, ni le gouvernement n'ont besoin de m' apprendre cela » Danko Popovic, Livre sur Milutin, Belgrade, 1986. Les qualifications pour la Coupe du monde 1978 tournent au désastre, la Yougoslavie étant logiquement éliminée après deux défaites à domicile par l'Espagne et la Roumanie, et cela malgré l'éclosion de Safet Sušić, auteur de cinq buts pour ses deux premières sélections. La guerre éclate, et gagne rapidement la Bosnie. Écosse - France Écosse - Chypre, 1:2 1:0 1:1 1:1 0:3 3:2 4:0 2:3 2:0 2:1, France - Yougoslavie Norvège - Chypre Blagoje Marjanović, longtemps meilleur buteur de la sélection avec 36 buts en 57 matchs entre 1926 et 1938, est une vedette d'avant-guerre. À son retour, la sélection profite de sa notoriété grandissante. Le premier match entre les deux pays, sur fond de tension politique croissante entre Tito et Staline, les dictateurs des deux pays, s'achève sur un spectaculaire match nul 5-5. Cette fois, les sélectionnés sont majoritairement issus de l'Étoile rouge de Belgrade. Les éliminatoires pour l'Euro 1992 sont une formalité, seulement entachée par la victoire du Danemark à Belgrade qui répond à celle des Slaves à Copenhague. À Belgrade, Buli fait découvrir ce sport à ses amis réunis au sein d'une amicale sportive baptisée Soko (en français : « Faucon »), qui existe depuis 1891. Le dernier match joué à domicile par la Yougoslavie, en mai 1991, est organisé au Stade de l'Étoile rouge, comme lors des précédents matchs qualificatifs pour l'Euro[88]. Dès le premier tour, les Yougoslaves sont balayés par la Celeste (7-0), qui remporte le tournoi en impressionnant les observateurs par la qualité de son jeu[16]. Le régent Paul est destitué par un coup d'État militaire anti-allemand, qui impose un nouveau roi. La nomination d'Ivica Osim, un Bosniaque qui se revendique alors avant tout comme Yougoslave, coïncide avec la constitution d'une sélection particulièrement mixte, faisant un appel inédit aux différentes minorités du pays. Connectez-vous pour ajouter votre commentaire. Écosse - Norvège France - Chypre, 0:0 3:1 1:2 1:1 3:1 1:0 3:0 1:2 1:1 2:0. Contrairement à la plupart des sélections européennes qui boycottent la première édition de la Coupe du monde de football du fait de son organisation en Uruguay, la Yougoslavie accepte l'invitation, notamment de par l'amitié liant Mihajlo Andrejević, une personnalité influente de la Fédération, au président de la FIFA Jules Rimet[8]. Trois jours plus tard, une victoire face à la Bolivie assure aux Slaves la première place du groupe et la qualification pour les demi-finales. Des quatre demi-finalistes, la Yougoslavie est choisie comme pays hôte pour la phase finale. Les trois premiers matchs disputés dans son pays par la sélection yougoslave, en 1922, sont accueillis respectivement par le SK Jugoslavija, résident jusqu'en 1925 du Trkalište dans le centre de Belgrade, par le HŠK Concordia Zagreb, qui vient d'achever la construction du Stadion Concordije (qui accueillera onze autres matchs de la sélection jusqu'en 1947), et enfin par le HAŠK, propriétaire du stade Maksimir, qui deviendra bientôt le plus grand stade de la capitale croate[87]. Le déménagement du siège de la fédération de Zagreb à Belgrade en 1930, et la crise qui s'ensuivit, marque le début d'une reprise en main des Serbes sur la sélection, même si, à l'exception de la Coupe du monde 1930, le groupe est toujours composé de joueurs des deux pays. La fédération yougoslave est finalement dissoute en 1939 et remplacée par trois associations, respectivement croate, slovène et serbe, chapeautées par un conseil « suprême »[8]. En septembre, sur fond de nouvelle crise entre Serbes et Croates (le championnat n'est pas disputé en 1933-1934)[2], la Yougoslavie débute les qualifications pour la Coupe du monde de football de 1934 par un match nul décevant à domicile face à la Suisse. Les Yougoslaves comptent sur la talentueuse génération des Šoškić, Jusufi, Galić, et autres Šekularac pour réussir un bon tournoi. Le mois suivant, l’Allemagne et l’Italie envahissent la Yougoslavie, conduisant au démantèlement du Royaume. Deux courtes victoires (3-2 à Belgrade, 1-0 à Bruxelles en mars) suffisent à son bonheur[49]. Sur le terrain, une finale d’Eurobasket à couper le souffle entre la Yougoslavie et la Lituanie, deux pays passionnés et fusionnels avec la balle orange. Bilan des compétitions Dernière mise à jour le 10/11/2020 à 16h25 Rencontres amicales. Quelques mois avant la compétition, Arsenijević a laissé place à ses deux adjoints, Aleksandar Tirnanić et Leo Lemešić, eux-mêmes rejoints par trois entraîneurs. (fin du match Yougoslavie-Bulgarie en décembre 1983), « Remi Khelif, « Coupe du monde 2014 : les héritiers du football yougoslave », semelle-web.fr », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Équipe_de_Yougoslavie_de_football&oldid=178504714, Article contenant un appel à traduction en croate, Article contenant un appel à traduction en anglais, Page utilisant une présentation en colonnes avec un nombre fixe de colonnes, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Les principaux stades utilisés par la sélection yougoslave. C’est une équipe nationale en pleine préparation, déjà privée de ses joueurs croates, qui apprend sa disqualification de l’Euro 1992. 28 mai 1992 (Allemagne, 0-3) Maillots. Parmi les champions olympiques, les joueurs majeurs sont Milan Galić et Fahrudin Jusufi du Partizan, Vladimir Durković et Bora Kostić de l’Étoile rouge, Željko Perušić et Željko Matuš du Dinamo Zagreb. Les débuts sont convenables. Première équipe de Handball à sept sacrée aux Jeux olympiques en 1972, elle fut également la seconde de l'histoire (après l'URSS) en 1986 à avoir remporté les deux tournoi majeurs en … Un an après, quasiment jour pour jour, là c'est la Yougoslavie. En 1921, la Fédération s'affilie à la Fédération internationale de football association (FIFA), relancée sous l'impulsion de Jules Rimet[8]. Les Yougoslaves affrontent préférentiellement les années suivantes les sélections des pays alliés de la Petite Entente, la Tchécoslovaquie et le Royaume de Roumanie. Malgré une dernière victoire arrachée face au Honduras, la Yougoslavie termine 3e à la différence de buts après la victoire de l'Irlande du Nord sur l'Espagne, et se trouve éliminée. En octobre, une sélection bis[Note 7] remporte pour la première fois le tournoi de football des Jeux méditerranéens, face à la Tunisie[57]. Malgré de bons résultats par ailleurs, la double défaite face aux Anglais (dont une douloureuse défaite 1-4 à Belgrade) scellent leur élimination. Il explique ce qu’il a ressenti en entrant dans une zone de guerre. En janvier puis en juin 1935, deux nouvelles éditions de la Coupe des Balkans sont organisés à Athènes puis à Sofia. Le gardien de but Ilija Pantelić et l'attaquant Vahidin Musemić sont deux autres piliers de cette sélection[54]. Les Brésiliens réduisent l'écart à l'heure de jeu par Preguinho mais ne parviennent pas à égaliser, le gardien Milovan Jakšić multipliant les exploits devant son but[22]. La sélection défie dans le groupe 2 le Brésil, tête de série et favori des observateurs, et la Bolivie, qui n'a alors encore jamais gagné de rencontre internationale. Sur la lancée de ses derniers résultats, la Yougoslavie réalise un parcours qualificatif pour la Coupe du monde 1982 de bien meilleure qualité : malgré une défaite et un nul face à l'Italie, demi-finaliste des deux derniers tournois internationaux, elle termine à la première place du groupe grâce à quatre victoires sur le Danemark et la Grèce. Là j'étais volontaire pour aller dans le Golfe. En quart de finale, elle a l'occasion de prendre sa revanche sur l'Allemagne, quatre ans après… Après le but précoce d'Helmut Rahn, le héros de 1954, les Yougoslaves dominent le jeu et se créent de nombreuses situations de but, en vain[40]. Arrivés en finale face à la Belgique, pays hôte, les Tchécoslovaques abandonnent le match pour dénoncer un arbitrage à charge et sont disqualifiés[12],[13]. Cette période est marquée par les mouvements sécessionnistes au sein du Royaume, notamment de la part des Croates. Plus rarement, la sélection évolue dans d'autres villes, au Stadion Stari plac (en) de Split et au stade Koševo de Sarajevo notamment. Une sélection est mise sur pied par la Fédération, sous la direction du Croate Veljko Ugrinić. En termes de résultat record, ses plus larges victoires l'ont été contre le Venezuela (10-0) en Coupe de l'Indépendance du Brésil le 14 juin 1972, contre l'Inde (10-1) aux Jeux olympiques de 1952 le 15 juin et contre le Zaïre (9-0) lors de la Coupe du monde 1974 le 18 juin, égalant ainsi l'écart record dans la compétition[90]. Kika et Simonović assurent la gestion de la sélection yougoslave en alternance, qui dès lors évolue surtout avec des joueurs serbes, d'autant qu'une équipe de Croatie est lancée en 1940. Lovrić est remplacé par un groupe de techniciens rassemblés autour de Tirnanić, qui entame un troisième mandat. À Belgrade, la sélection se partage avant-guerre entre le BSK Stadion, du nom du BSK son club résident, et le SK Jugoslavija Stadion, construit en 1925. Les Européens l'emportent sans trembler, 5-1 à Belgrade et 3-1 à Séoul, et en profitent pour faire une tournée en Asie en novembre-décembre : Japon, Hong Kong, Indonésie et Israël sur le chemin du retour. Vainqueur respectivement de la Bulgarie, du Portugal, d'Israël et de la Grèce, la Yougoslavie fait partie des quatre élus pour la phase finale de l'Euro et des sept qualifiés européens pour les JO. Extérieur. L'équipe de Yougoslavie espoir de football était constituée par une sélection des meilleurs joueurs yougoslaves de moins de 23 ans sous l'égide de la Fédération de Yougoslavie de football.. En 1978, cette équipe remporte la première édition du championnat d'Europe espoirs face à l'Allemagne de l'Est.Vahid Halilhodžić est le meilleur buteur de la compétition avec six buts. Après la guerre, la sélection renaît de ses cendres avec une impressionnante génération de talents, qui ont l'interdiction de jouer à l'étranger avant d'avoir 27 ans[91]. « La Yougoslavie a six Républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti. Au premier tour, la Suisse et le Mexique sont écartés sans difficulté, mais c'est face au Brésil, pays hôte et tête de série, que se joue la qualification pour le tour final. Maigre consolation, la Yougoslavie est élue « équipe européenne de l'année » par l'hebdomadaire France Football[2]. La Yougoslavie ne part pas favorite : malgré la richesse de ses talents individuels (Katanec, Sušić, Baždarević, Vujović, Hadžibegić, Piksi Stojković…), on doute de la capacité de Todor Veselinović à en faire une équipe soudée et cohérente, d'autant qu'elle manque cette fois d'un grand gardien de but. Après un premier tour victorieux face à la Pologne en juin 1961, la sélection doit disputer sa place en phase finale face à l'équipe de Corée du Sud de football, vainqueur des tours préliminaires de la zone Asie. Cette réalité devait être prise en compte par les sélectionneurs yougoslaves qui, outre les critères sportifs, ont dû prendre en compte la nationalité des joueurs, leur club d'origine et… le lieu du match pour composer leur équipe et s'assurer du meilleur soutien populaire. Renforcée par les Prosinečki, Boban et autres Mijatović, la sélection fait un bien meilleur parcours en qualification pour la Coupe du monde 1990 où elle prend le dessus sur la France et l'Écosse. Mais cette finale sera également marquée par un fond de… Le 14 juillet, les Yougoslaves affrontent le Brésil. Les premiers sélectionneurs sont croates : Veljko Ugrinić, un des joueurs fondateurs du PNIŠK Zagreb et de la fédération yougoslave, évincé juste avant les JO de 1924 malgré un bilan en progrès ; Todor Sekulić, qui ne résiste pas à la sévère défaite face à l'Uruguay, futur champion olympique ; Dušan Zinaja, ancien international lui-même et sportif accompli ; enfin Ante Pandaković, qui dirige la sélection aux JO de 1928. En petite finale, dans un stade bondé, le Chili prend la 3e place grâce à un but en toute fin de match d'Eladio Rojas[48]. Sous le joug de Francisco Franco, l'Espagne est disqualifiée en raison de son refus de se déplacer en Union soviétique. Les matchs de préparation ne sont pas très brillants mais la sélection se rassure en match d'ouverture en résistant aux tenants du titre brésiliens (0-0) puis en atomisant les néophytes du Zaïre (9-0)[59]. Artur Dubravčić, le capitaine, et Jovan Ružić sont les deux buteurs[14]. La dernière modification de cette page a été faite le 13 juin 2018 à 21:48. En 1992, la guerre éclate dans les Balkans et la Yougoslavie est exclue de l’Euro avant même d’y avoir participé. En guise de préparation, la Yougoslavie joue trois matchs face à la Bulgarie et la Roumanie (pour deux victoires et un match nul), avant d'entreprendre la traversée de l'Atlantique à bord du MS Florida, un bateau à vapeur. Le Stade de l'Étoile rouge accueille aujourd'hui la Serbie. Il gagne son premier match contre la Bulgarie, et malgré plusieurs défaites par la suite, dispose du temps nécessaire à l'amélioration de la sélection. Contrairement aux habitudes de la Fédération, son président Miljan Miljanić maintient Osim à son poste, alors qu'arrive à maturité l'exceptionnelle génération vainqueur de la Coupe du monde des moins de 20 ans en 1987[72],[73]. Un groupe très proche atteint la finale de l'Euro 1960 mais s'y incline[95]. Mais le gardien de but argentin Goycochea sort les deux derniers tirs yougoslaves et qualifie les siens[75]. Supérieurs physiquement, les Soviétiques emportent la décision au bout de la prolongation, les Yougoslaves devant se satisfaire d'une nouvelle place d'honneur[43],[44]. La première place se joue jusqu'au bout entre la Yougoslavie, le pays de Galles et la Bulgarie, au coude à coude. Novak (en) est le seul buteur en finale. À son retour en Europe, la Yougoslavie remporte quatre succès de rang contre la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie, illustration de son changement de statut. La France sera finalement invitée à participer à la Coupe du monde 1950 à la suite du forfait de l'Écosse et de la Turquie, mais elle déclinera la proposition. Elle rassemble entre autres les Croates Šuker, Boban, Prosinečki, Jarni, Bokšić et Štimac, les Serbes Stojković, Jugović, Mihajlović, les Monténégrins Savićević, 2e au Ballon d'or 1991, et Mijatović, le Macédonien Pančev, Soulier d'or européen en 1991, etc. Elle avait auparavant terminé deuxième de son groupe derrière la RFA (défaite inaugurale contre la RFA, puis victoire contre la Colombie et les Émirats arabes unis) puis éliminé l'Espagne en huitièmes de finale. Les Yougoslaves sont éliminés sèchement au premier tour, après des défaites face aux Belges (2-0), aux Danois version Danish Dynamite (5-0) et aux Français de Michel Platini, auteur d'un triplé (2-3)[69]. Fiche détaillée de la pièce 100 Dinara, Yougoslavie, avec photos et gestion de votre collection et des échanges : tirages, descriptions, métal, poids, valeur et autres infos numismatiques Ils disposent alors avec Dragan Džajić, vedette de l’Étoile rouge, d'un ailier gauche de grand talent, considéré comme un des meilleurs spécialistes de l'histoire. Plusieurs joueurs d'importance y participent, notamment Milutin Ivković, un des héros de 1930, tué en mai 1943[2]. En 1990, ils sont proches de réitérer la performance mais s'inclinent aux tirs au but face à l'Argentine en quart de finale. Il faut quatre finales olympiques à la Yougoslavie pour enfin remporter la médaille d'or en 1960. Après trois défaites en autant de matchs, Ante Pandaković (hr), autre précurseur du sport en Croatie, prend la suite[15]. À ses débuts, elle privilégie les rencontres au sein de la Petite entente (Tchécoslovaquie, face à laquelle elle dispute leur premier match respectif, et Roumanie, face à laquelle elle dispute 41 matchs au total), et plus généralement ses voisins géographiques, notamment dans le cadre de la Coupe des Balkans[2]. C'est la victoire des aiglons (surnom de l'équipe pendant la Yougoslavie royaliste) contre la Bulgarie qui lança un financement de don des Belgradois, les joueurs du BSK avaient fait un retournement de situation en deuxième mi-temps qui avait provoqué un énorme enthousiasme de la ville blanche (Belgrade signifie "la ville Blanche")[Quoi ? JO Barcelone 1992, Yougoslavie : toutes les médailles par sport - L'Équipe. En finale, le Danemark ne fait pas le poids. Solides à Marseille (1-1), Džajić et ses coéquipiers font exploser les Bleus à Belgrade (5-1). Après la déception de 1976, Mladinić laisse sa place à Ivan Toplak, qui tente de rajeunir le groupe. Le principal titre remporté par la sélection, la médaille d'or aux Jeux olympiques de Rome en 1960, est attribué à Aleksandar Tirnanić, issu du BSK Belgrade, qui est alors accompagné de Dragomir Nikolić et Ljubomir Lovrić, de l'Étoile rouge de Belgrade[2]. Après avoir chacun battu l'autre à domicile, la Yougoslavie et l'Allemagne sont au coude à coude dans le groupe de qualification. Football - Championnat de Yougoslavie - Palmarès. La Yougoslavie participe à onze des douze éditions de la Coupe des Balkans des nations, une compétition de football réservée aux sélections nationales des Balkans, organisées entre 1929 et 1980. Dans un contexte de montée des tensions ethniques, Osim présente la particularité de se revendiquer yougoslave, et non bosnien[71]. L'Euro est à peine terminé que les Jeux olympiques débutent à Rome. En avril 1969, les Yougoslaves doivent l'emporter en Espagne pour conserver une chance se qualifier, mais ils s'inclinent 2-1 avec une équipe renouvelée à moitié par rapport aux finalistes de l'Euro[56]. Les deux premiers matchs amicaux sont organisés avec la Tchécoslovaquie, son partenaire historique qui retrouve son indépendance après huit ans d'occupation.

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